Dans les années 40, la plupart des élèves francophones quittent l’école à la fin du cours élémentaire, car il n’existe pas d’école secondaire française, sauf dans quelques régions où les francophones sont fortement majoritaires.
Au palier secondaire, la population francophone ne peut recevoir une éducation secondaire qu’au sein des écoles privées. Les conseils d’écoles séparées peuvent, en vertu de la loi, offrir des cours pour les Franco-Ontariens jusqu’en 10e année. Toutefois, en 11e et 12e, la seule option est celle de l’école privée ou d’une école secondaire publique anglaise. Les classes de 9e et de 10e dans les conseils séparés ne reçoivent que des subventions d’écoles élémentaires, inférieures à celles qui sont remises aux écoles secondaires publiques anglaises.
Dans la première situation, les parents se voient frappés d’une double taxation : leurs taxes sont dirigées vers le secteur public, mais ils doivent payer un supplément pour assurer à leurs enfants une éducation en français. Dans la deuxième situation, c’est l’assimilation.